Musique contemporaine

—Mad Max—

—Mad Max—

MAD MAX

Pour la première fois en Belgique et cerise sur le gâteau ce sera au Senghor, nous accueillons la pièce Mad Max de Pierre Jodlowski.
Pierre Jodlowski revendique la pratique d’une musique active conjuguant gestes, énergie et espaces et nous montre à voir avec Mad Max une installation sonore assumée et dans la confluence des rencontres, entre électroacoustique et dramaturgie.
Mad Max, un motard fou et totalement incontrôlable incarne tout ce que l’on peut détester du héros contemporain tout droit sorti des studios d’hollywood ; violent, macho, brutal, analphabète, stupide… personnifiant par excellence la dureté d’un monde brutal et injuste
Mad Max est une commande du festival « Aujourd’hui Musiques » et a été développée dans le cadre du projet Gekipe porté par l’ensemble Flashback pour le percussionniste Philippe Spiesser.
Après une première rencontre axée sur la découverte du système Gekipe (un dispositif de captation du geste) Pierre Jodlowski décide d’aborder ce projet sous un angle profondément théâtral.
En cherchant à créer un personnage, dont la définition même transiterait par une gestuelle iconographique permettant de développer les mouvements dans un contexte signifiant.

SÉRIE CENDRE

« Cette pièce fait partie du cycle des Séries pour piano et bande-son. Il s’agit de la 7ème pièce de ce cycle consacré aux « couleurs » ou plutôt à la relation que j’entretiens avec les couleurs, ce qu’elles évoquent ou activent dans mon imaginaire. La cendre renvoie ici à la couleur grise mais également à sa matière qui évoque symboliquement la mort. Cette pièce, la plus longue à ce jour de tout le cycle se construit autour de deux principes : le premier est un écho à la série de peintures de Gerhard Richter « Acht Grau » (Huit Gris), une suite de tableaux abstraits, de grandes dimensions et qui stimulent un état contemplatif ; le deuxième est en forme de narration s’appuyant sur l’idée du « passage » d’un état à un autre. Dans ce passage, on perçoit des éléments de rites mortuaires ainsi qu’un certain ésotérisme. La cendre devient la matière d’une réflexion sur ce passage vers l’inerte, ce qui subsiste, au-delà de ce chemin. »